Evapotranspiration of a declining Quercus robur (L.) stand from 1999 to 2001. I. Trees and forest floor daily transpiration | Annals of Forest Science
Open Access
Issue
Ann. For. Sci.
Volume 62, Number 6, September-October 2005
Page(s) 503 - 512
DOI https://doi.org/10.1051/forest:2005055
Ann. For. Sci. 62 (2005) 503-512
DOI: 10.1051/forest:2005055

Evapotranspiration of a declining Quercus robur (L.) stand from 1999 to 2001. I. Trees and forest floor daily transpiration

Caroline Vinckea, Nathalie Bredab, André Granierb and Freddy Devilleza

a  Unité des Eaux et Forêts, Faculté d'ingénierie biologique, agronomique et environnementale, Université Catholique de Louvain, Croix du Sud, 2/9, 1348 Louvain-la-Neuve, Belgium
b  Équipe bioclimatologie-Écophysiologie. INRA-Centre de recherches de Nancy, 54280 Champenoux, France

(Received 15 November 2004; accepted 2 March 2005)

Abstract - Water use of a Quercus robur (L.) declining stand was estimated from 1999 to 2001 by measuring independently tree canopy and herb layer transpiration. Two plots differing in density were compared. Oak daily sap flux density kinetic is well synchronised with potential evapotranspiration (PET) daily time course. Despite differences in density, stand structure and LAI spatial organisation, oak transpiration (T, mm d-1) is quite the same between plots. The declining trees are very responsive to the PET fluctuations, but their daily response is low (T $\leq$ 1 mm d-1; T/PET < 0.3). A combination of soil constraints and low, disorganised LAI could induce this low transpiration capability. According to its phenology, density and the above canopy closure, the herbaceous layer contributes to at least the same but often more water consumption than the oak (up to 2.9 mm d-1). Therefore it cannot be neglected in water balance calculations.


Résumé - Evapotranspiration d'un peuplement de chêne pédonculé (Quercus robur L.) dépérissant, de 1999 à 2001. I. Transpiration journalière des arbres et de la strate herbacée. L'utilisation de l'eau par un peuplement de chênes dépérissant (Q. robur L.) a été estimée de 1999 à 2001 par des mesures indépendantes de transpiration des arbres et de transpiration de la strate herbacée. Deux parcelles de densité différente ont été comparées. Les cinétiques journalières de densité de flux de sève des chênes sont bien synchronisées avec celles de l'évapotranspiration potentielle (ETP). Malgré des différences de densité et de structure des parcelles ainsi que d'organisation spatiale de l'indice foliaire (LAI), la transpiration des chênes (T, mm j-1) est sensiblement la même dans les deux parcelles. Les arbres dépérissants répondent aux fluctuations de l'ETP, mais leur transpiration journalière est faible (T $\leq$ 1 mm j-1; T/ETP < 0.3). La combinaison de contraintes hydriques et d'un LAI faible et désorganisé pourrait induire cette faible capacité transpiratoire. Selon sa phénologie, sa densité et la fermeture de la canopée, la strate herbacée consomme souvent plus d'eau que les chênes (jusqu'à 2.9 mm j-1). Elle ne peut dès lors pas être négligée dans le calcul du bilan hydrique de ces parcelles.


Key words: sap flux / tree transpiration / herbaceous transpiration / LAI / oak decline

Mots clés : flux de sève / transpiration ligneuse / transpiration herbacée / indice foliaire / dépérissement du chêne

Corresponding author: Caroline Vincke vincke@efor.ucl.ac.be

© INRA, EDP Sciences 2005