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Adolphine Couvreur

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Adolphine Couvreur
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Naissance
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DurtolVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Professeure agrégée (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata

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Adolphine Couvreur, née le à Laval et morte le à Durtol, est une professeure de lettres et d'histoire et une poète française, lauréate du concours de l'agrégation féminine de lettres, la première année de son organisation en 1883.

Biographie

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Formation et vie professionnelle

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En 1877, elle obtient à Saint-Étienne le brevet de capacité de premier ordre pour l'enseignement primaire. En 1883, professeure à l'École normale de Saint-Étienne, elle fait partie des six femmes lauréates de l'agrégation féminine de lettres, la première année de son organisation[1]. Elle devient alors maitresse adjointe à l'École normale supérieure de Sèvres, où elle enseigne pendant treize ans[2],. En 1899, elle est professeure au lycée de jeunes filles du Havre[3]. En 1906, elle est professeure de lettres au lycée Racine à Paris[4],[5].

En 1908, elle publie un recueil, Poésies, de poèmes écrits depuis l'année 1883[6],[7],[8]. Deux poèmes du recueil, « Auvergne » et « Souvenirs de Bretagne », avaient paru dans La Revue latine en 1903[9],[10]. Elle signe un avant-propos et contribue à l'édition de la Morale de Plutarque, publié en 1909, treize ans après le décès de son autrice Julie Favre, première directrice de l'École normale supérieure de Sèvres[11].

De 1909 à 1912, elle donne des conférences à l'université du Caire[12], auxquelles sont inscrites, la première année, une soixantaine de personnes, dont un peu plus de la moitié sont égyptiennes[13],[14]. Elle y enseigne le vendredi, journée où les hommes ne fréquentent pas l'université[15]. Elle publie un recueil de ces conférences en 1910, intitulé La femme aux différentes époques de l'histoire, au Caire et au Puy, en quatre volumes[16].

En 1917, elle déplore que les nouveaux programmes scolaires des lycées de jeunes filles négligent l'enseignement de l'Antiquité, tant en histoire qu'en littérature, dans un article de la Revue universitaire[17].

Elle meurt des suites d'une longue maladie début septembre 1928 à Durtol[18], où elle est inhumée[19].

Famille

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Adolphine Couvreur est la fille de Joseph Auguste Edmond Couvreur, professeur de physique et de chimie au lycée de Laval[20] puis proviseur[12], et de Louise Adèle Adolphine Clarté[21]. Sa sœur Louise Couvreur est professeure de dessin[12], son frère Paul est maitre de conférences à Lille avant sa mort en 1898[22],[23] et son frère Edmond est physiologiste, membre de la Société linnéenne de Lyon[20].

Œuvres

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  • Poésies, H. Paulin, (présentation en ligne, lire en ligne)
  • La femme aux différentes époques de l'histoire : conférences faites aux dames égyptiennes, Le Caire ; Le Puy, Université égyptienne et librairie Diemer ; Imprimerie Peyriller, Rouchon et Gamon, (lire en ligne)

Notes et références

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  1. ↑ Bulletin officiel du Ministère de l'éducation nationale, Ministère de l'éducation nationale, (lire en ligne), p. 339-340
  2. ↑ « Tableau du personnel enseignant », L'Enseignement secondaire des jeunes filles, vol. 15e année,‎ , p. 234 (lire en ligne)
  3. ↑ Adolphine Couvreur, « L'enseignement des littératures anciennes dans les lycées de jeunes filles », Revue universitaire, Paris, Armand Colin et Cie, vol. huitième année, no tome deuxième,‎ , p. 216-224 (lire en ligne)
  4. ↑ Paris-Hachette, , 585 p. (lire en ligne)
  5. ↑ Adolphine Couvreur, Poésies, Paris, Honoré Paulin, (lire sur Wikisource), « En recevant l’ordre inattendu de quitter l’École de Sèvres », p. 63-64
  6. ↑ Poésies, H. Paulin, (présentation en ligne, lire en ligne)
  7. ↑ Ernest Dupuy, « Poésies, par A. Couvreur. Henry Paulin, éditeur », Revue pédagogique, vol. 56, no 1,‎ , p. 295–295 (lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ Henri Chantavoine, « Variétés. Poésies », Journal des débats politiques et littéraires,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  9. ↑ Adolphine Couvreur, « Auvergne », La Revue latine, vol. deuxième année, no 5,‎ , p. 317-318 (lire en ligne)
  10. ↑ Adolphine Couvreur, « Souvenirs de Bretagne », La Revue latine, vol. deuxième année, no 5,‎ , p. 319-320 (lire en ligne)
  11. ↑ Julie Favre, La morale de Plutarque (préceptes et exemples), Paris, H. Paulin, (lire en ligne), p. 1-2
  12. ↑ a b et c Loukia Efthymiou, « Récits de voyage. Quatre enseignantes à la Belle Époque », Clio. Histoire, femmes et sociétés, vol. 28, no 2,‎ , p. 133–144 (ISSN 1252-7017, DOI 10.4000/clio.8342, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ Annuaire : 1908-1910 / Université égyptienne du Caire, (lire en ligne), p. 184
  14. ↑ (en) Donald Malcolm Reid, Cairo University and the Making of Modern Egypt, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-89433-3, lire en ligne), p. 54
  15. ↑ (en) Marilyn Booth, « Chapter 10 Peripheral Visions: Translational Polemics and Feminist Arguments in Colonial Egypt », dans Anna Ball, Karim Mattar (dir.), The Edinburgh Companion to the Postcolonial Middle East, Edinburgh University Press, (ISBN 978-1-4744-2770-8, DOI 10.1515/9781474427708-015, lire en ligne), p. 183–212
  16. ↑ La femme aux différentes époques de l'histoire : conférences faites aux dames égyptiennes, Le Caire ; Le Puy, Université égyptienne et librairie Diemer ; Imprimerie Peyriller, Rouchon et Gamon, (lire en ligne)
  17. ↑ Adolphine Couvreur, « L'enseignement secondaire des jeunes filles et l'Antiquité », Revue universitaire, vol. vingt-sixième année, no tome second,‎ , p. 4-11 (lire en ligne)
  18. ↑ « Table décennale des décès à Durtol de 1923 à 1932 (6 E 4800) », sur Archives départementales du Puy-de-Dôme (consulté le )
  19. ↑ « Nécrologie », Le Temps,‎ , p. 4 (lire en ligne)
  20. ↑ a et b « Couvreur Edmond », sur CTHS (consulté le )
  21. ↑ « Laval, Actes de naissance, 4 E 159/208 - 1860-1860 », sur archives.lamayenne.fr (consulté le )
  22. ↑ « Registre des décès à Lille (01/1898 - 04/1898), 1 Mi EC 350 R 190 », sur Archives départementales du Nord (consulté le )
  23. ↑ Revue critique d'histoire et de littérature, E. Leroux., (lire en ligne), p. 113

Article connexe

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Liens externes

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