Sua (langue)
Apparence
Sua | |
Pays | Guinée-Bissau |
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Région | Mansôa |
Nombre de locuteurs | 10 000-25 000 |
Classification par famille | |
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Codes de langue | |
ISO 639-3 | msw
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Étendue | langue individuelle |
Type | langue vivante |
Glottolog | mans1259
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Le sua, également appelé mansoanka ou kunante, est une langue divergente nigéro-congolaise parlée dans la région de Mansôa en Guinée-Bissau[1],[2],[3]. Il s'agit plus précisément de l'une des langues mel appartenant au groupe des langues atlantiques, pratiquée par environ 17 000 personnes au sein de l'ethnie Kunante, dont 15 500 locuteurs en Guinée-Bissau, le reste se trouvant en Gambie et en Guinée[4]. Au total, le nombre de locuteurs natifs du sua dans le monde est estimé actuellement entre 10 000 et 25 000 personnes, ce qui en fait une langue vulnérable[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code](en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sua (language) » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Tom Güldemann, 2. Historical linguistics and genealogical language classification in Africa, De Gruyter Mouton, (ISBN 978-3-11-042166-8, DOI 10.1515/9783110421668-002/html, lire en ligne)
- Wilson, William André Auquier. 2007. Sua. In Guinea Languages of the Atlantic group: description and internal classification, 147-151. Frankfurt am Main: Lang.
- Guillaume Segerer. 2018. A first description of Sua based on a wordlist. In Friederike Lüpke (ed.), Atlantic Languages, 1-27. Oxford: Oxford University Press.
- (en) « Mansoanka », sur Ethnologue (consulté le )
- « Saviez-vous que cette langue est considérée comme vulnérable : Mansoanka ? », sur Langues en danger (consulté le )