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Portugais

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Portugais
Português
Langues filles Créoles
Pays Angola, Brésil, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Jamaïque, Royaume-Uni, Inde, Antigua-et-Barbuda, Chine, Mozambique, Portugal, Sao Tomé-et-Principe, Timor oriental, Guinée équatoriale, Malaisie, Sénégal, Sri Lanka, Luxembourg, Paraguay, Uruguay, Suriname, Guyana, Espagne, Andorre, France, Venezuela, Afrique du Sud, Namibie, république démocratique du Congo, Congo, Swaziland, Côte d'Ivoire, Malawi, Zambie, Zimbabwe, Guinée, Indonésie, Tanzanie, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Suisse, Japon, États-Unis, Canada, Argentine, Australie
Région Daman et Diu, Dadra et Nagar Haveli, Goa, Anjidiv, Macao, Malacca, Batticaloa, Olivence, Galice, Estrémadure, Guyane, Casamance, Java, Moluques, Ternate, Ambon, Florès, Solor, Ende, Kabupaten de Sikka, Ruteng, Aruba, Curaçao, Bonaire, Korlai Fort, Annobón, Bermudes, Californie, Massachusetts, Ontario, Sydney, Île de Gorée, Elmina, Mombasa, Archipel de Socotra, Ormuz, Kozhikode, Cochin, Colombo, Banten, Ambon (île), Ambon (Indonésie)
Nombre de locuteurs
  • Portugal : 10 229 841 (2024)[1]
  • Total : 300 000 000[2]
    • L1 : 260 000 000
    • L2 : 35 000 000 - 40 000 000
Nom des locuteurs Lusophones
Typologie SVO, flexionnelle, accusative, accentuelle, à accent d'intensité
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielle Drapeau de l'Angola Angola
Drapeau du Brésil Brésil
Drapeau du Cap-Vert Cap-Vert
Drapeau de la Guinée-Bissau Guinée-Bissau
Drapeau de la Guinée équatoriale Guinée équatoriale
Drapeau de Macao Macao (Chine)
Drapeau du Mozambique Mozambique
Drapeau du Portugal Portugal
Drapeau de Sao Tomé-et-Principe Sao Tomé-et-Principe
Drapeau du Timor oriental Timor oriental
Drapeau de l’Union européenne Union européenne
Régi par Institut international de la langue portugaise
Communauté des pays de langue portugaise (CPLP)
Académie des sciences de Lisbonne (Portugal)
Académie brésilienne des lettres (Brésil)
Codes de langue
IETF pt
ISO 639-1 pt
ISO 639-2 por
ISO 639-3 por
Étendue langue individuelle
Type langue vivante
Linguasphere 51-AAA-a
WALS por
Glottolog port1283
État de conservation
Éteinte

EXÉteinte
Menacée

CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre

NE Non menacée
Langue non menacée (NE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
Article premier de la Déclaration universelle des droits de l'homme (voir le texte en français)

Artigo 1º: Todos os seres humanos nascem livres e iguais em dignidade e em direitos. Dotados de razão e de consciência, devem agir uns para com os outros em espírito de fraternidade.
Carte
Image illustrative de l’article Portugais
  • Langue maternelle
  • Langue officielle et administrative
  • Langue culturelle ou additionnelle

Le portugais (en portugais : português) est une langue appartenant à la branche romane de la famille des langues indo-européennes. Les locuteurs du portugais s'appellent les lusophones. C'est la langue la plus parlée dans l'hémisphère sud[3],[4],[5], ainsi qu'en Amérique du Sud[6], accédant ainsi au rang de deuxième langue romane la plus parlée au monde.

Le portugais occupe la cinquième place en nombre de locuteurs de langue maternelle, et la sixième place en nombre total de locuteurs. En Afrique, le portugais se présente comme une importante langue véhiculaire dans les anciennes colonies portugaises. Il représente au total 260 millions de locuteurs dont c'est la langue maternelle[7] dans le monde et est ainsi la troisième langue européenne la plus parlée en tant que langue maternelle après l'espagnol (406 millions) et l'anglais (335 millions), et représente 4 %[8] du PIB mondial. C'est aussi la cinquième langue par le nombre de pays ayant le portugais comme langue officielle[8] et la septième pour le nombre de traductions à destination du portugais[8].

La « langue de Camões » est parlée au Portugal, y compris l'archipel de Madère et celui des Açores, au Brésil, en Angola, au Mozambique, au Cap-Vert, en Guinée-Bissau, en Guinée équatoriale, à Sao Tomé-et-Principe, au Timor oriental, à Goa (Inde), à Daman et Diu (Inde), Malacca en Malaisie et à Macao (Chine). Il appartient à la famille des langues ibéro-romanes et présente une grande similarité lexicale avec l'espagnol. Le galicien et le portugais, issus du galaïco-portugais, sont étroitement apparentés.

Les normes de la langue portugaise sont régies par l'Institut international de la langue portugaise et la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP).

Des créoles à base portugaise sont parlés au Cap-Vert, en Guinée-Bissau, au Sénégal et à Sao Tomé-et-Principe.

Arrivant dans la péninsule Ibérique en 218 av. J.-C.[9], les Romains apportent le latin vulgaire d'où descendent toutes les langues romanes. La langue est répandue par les soldats, les colons et les commerçants qui construisent des villes romaines principalement près des colonies des civilisations antérieures des Lusitaniens.

Au Ve siècle, l'Empire romain d'Occident s'effondre et la péninsule Ibérique est conquise par les peuples germaniques (ce sont les Invasions barbares). Les occupants, essentiellement Suèves et Wisigoths, adoptent progressivement la culture romaine et les dialectes en latin vulgaire de la péninsule.

Après la conquête arabo-musulmane d'une grande partie de la péninsule Ibérique (711-718), l'arabe devient la langue administrative des régions conquises, mais la population continue à parler essentiellement une forme de roman communément appelé « mozarabe ». L'influence de l'arabe sur les dialectes romans parlés dans les royaumes chrétiens européens a été faible, affectant principalement leur lexique[10].

Poésie Médiévale

Das que vejo
nom desejo
outra senhor se vós nom,
e desejo
tam sobejo,
mataria um leon
senhor do meu coraçom:
fim roseta,
bela sobre toda fror,
fim roseta,
nom me meta
em tal coita voss'amor!

João de Lobeira
(1270–1330)

Les documents les plus anciens en langue portugaise, entrecoupés de nombreuses phrases latines, sont des documents notariaux du IXe siècle. Cette phase est connue sous le nom de « proto-portugais » (entre le IXe et le XIIe siècle). Le Portugal devient un royaume indépendant avec le Royaume de León en 1139, sous le roi Alphonse Ier de Portugal. Dans la première période du vieux-portugais — période galaïco-portugaise (du XIIe au XIVe siècle) — la langue devient progressivement d'usage général. Pendant quelque temps, le galaïco-portugais est la langue de prédilection pour la poésie lyrique en Hispania chrétienne[Quoi ?][11], comme l'occitan est la langue de la littérature occitane pour les troubadours. En 1290, le roi Denis Ier de Portugal crée la première université portugaise à Lisbonne (Estudos Gerais, déplacée plus tard à Coimbra), et décrète que le portugais, jusque-là simplement appelé « langage commun » devient la langue officielle[réf. nécessaire].

Carte chronologique montrant le développement et l'évolution des langues parlées dans la péninsule ibérique de l'an 1000 à nos jours.

Dans la seconde période du vieux-portugais, du XIVe au XVIe siècle, avec les explorations portugaises, la langue se répand dans de nombreuses régions d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Au XVIe siècle, il devient une langue véhiculaire en Asie et en Afrique, utilisée pour l'administration coloniale et le commerce mais aussi pour les communications entre les responsables locaux et les Européens de toutes nationalités. Sa diffusion est facilitée par les mariages mixtes entre Portugais et les populations autochtones, et son association avec les efforts des missionnaires catholiques conduit à l'appellation « kristang » (du mot cristão : chrétien) de certains créoles et pidgins portugais dans de nombreuses régions d'Asie. La langue continue à être populaire dans certaines parties d'Asie jusqu'au XIXe siècle, dans les communautés chrétiennes lusophones d'Inde, de Ceylan, de Malaisie et d'Indonésie[12].

La fin de la période du vieux-portugais est marquée par la publication du Cancioneiro Geral de Garcia de Resende en 1516. Le début du portugais moderne au XVIe siècle est caractérisé par une augmentation du nombre de mots empruntés au latin et au grec classique, enrichissant le lexique.[réf. nécessaire]

Classification

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Le portugais appartient au groupe ibéro-roman des langues romanes. Son ancêtre est le galaïco-portugais d'où sont issus également le galicien et le fala[13].

Caractéristiques

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Principales caractéristiques évolutives du portugais moderne dans l'ensemble roman, et en particulier par rapport aux langues voisines (seules les divergences sont indiquées pour le galicien) :

  • Chute de -l- et -n- intervocaliques[14] : GENERALIS > geral ; SALIRE > sair.
  • Présence de voyelles nasales[15] (avec caractère phonologique, trait absent du reste de la péninsule ibérique, y compris du galicien).
  • Comme globalement dans les autres langues romanes occidentales, vocalisation des consonnes occlusives sourdes intervocaliques.
  • Simplification des consonnes géminées latines, sans palatalisation des groupes latins -LL- et -NN- (contrairement au reste de l'ibéro-roman et au catalan)[15] : GALLAECUS > galego, ANNUS > ano.
  • Absence de diphtongaison de Ĕ et Ŏ toniques latins (comme en catalan, et contrairement à l'espagnol et à une partie de l'astur-léonais) : METUS > medo.
  • Maintien des diphtongues archaïques ei et au (> ou/oi), monophtonguées en espagnol et catalan[14] : FERRARIUS > ferreiro ; CAUSA > cousa.
  • Palatalisation des groupes initiaux PL-, KL-, FL- > ch[15]. À rapprocher d'un phénomène parallèle en espagnol (qui donne [ʎ]).
  • Système vocalique tonique à sept éléments, avec maintien de l'opposition entre e et o ouverts ou fermés, comme dans la plupart des langues romanes et contrairement à l'espagnol (qui a un système simplifié de cinq voyelles, aussi bien toniques qu'atones). Ce système interfère avec des phénomènes d'harmonisations vocaliques (l'aperture des o et, dans une moindre mesure, e toniques peut être conditionnée par le timbre de la syllabe finale)[16].
  • De façon schématique, réduction à trois éléments du système vocalique atone[14], avec simplification de oppositions a/e et o/u (phénomène parallèle au catalan oriental) : [ɐ] (< a, e), [u] (< o, u) et [i] (< i). Ce phénomène n'est néanmoins pas parfaitement régulier et connaît des variations dialectales. o se maintient par exemple généralement en position initiale absolue (ou produit par endroits une diphtongue)[14]. Il est moins marqué en portugais du Brésil[17], sauf pour le [ɐ ~ ə ~ a], [i ~ ɪ ~ e] et [u ~ ʊ ~ o] à la fin des mots ou entre les phonèmes /t/, /d/ et /s/, /z/.
  • Comme en catalan, conservation de [ʎ] roman, issu de LI/LY latin (> [x] en espagnol)[18].
  • Maintien de [v] roman (absence de bêtacisme), contrairement au galicien, à l'espagnol et à la plus grande partie du catalan[15],[19].
  • Palatalisation de -s implosif[15] : fazimos > [fɐˈzimuʃ].
  • Maintien du groupe roman -it issu de -CT latin[15] (palatalisé en espagnol et simplifié en catalan) : FACTUM > feito, contre hecho (esp.) et fet (cat.).
  • Conservation du f- initial, comme en catalan, et contrairement à l'espagnol (qui supprime la plupart du temps) et à l'astur-léonais (qui présente un état intermédiaire).

Répartition géographique

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Le portugais est la langue maternelle de la majorité de la population du Portugal (95 %, soit 10 millions de locuteurs[20],[21] auxquels s'ajoutent 4,9 millions d'expatriés[22]), du Brésil (95 %, soit 205 millions[23]), de Sao Tomé-et-Principe (95 %[24] à 99,8 %[25]) et de l'Angola (60 %[26]) et est la langue la plus parlée au Mozambique (50,4 % selon le recensement de 2007 mais seulement 10,7 % dont c'est la langue maternelle (soit 2 millions de locuteurs), en forte progression (1,2 % en 1980 et 6,5 % en 1997)[27]). En 1983 il est parlé par 11,5 % de la population de la Guinée-Bissau[28].

Aucune donnée n'est disponible pour les îles du Cap-Vert dont presque toute la population est bilingue, la population monolingue parlant le créole du Cap-Vert.[réf. nécessaire]

De petites communautés lusophones subsistent dans d'anciennes colonies portugaises telles que Malacca en Malaisie et à Macao, où il est parlé par 2,4 % de la population[29], au Timor oriental (35 %[30]) et dans certaines parties de l'Inde, telles que Goa[31] et Daman et Diu[32], ou il est parlé en seconde langue par 20 000 personnes, et 5 000 personnes en langue maternelle (soit 25 000 personnes).

Il est également parlé par des communautés immigrées en Afrique du Sud (entre 300 000 et 600 000 personnes[33]), en Andorre (15,4 %[34]), en Australie (0,13 % soit 25 779 personnes le parlent chez eux d'après le recensement de 2006[35]), aux Bermudes (3,6 %[36]), au Canada (0,72 % soit 219 275 personnes d'après le recensement de 2006[37],[38] mais entre 400 000 et 500 000 d'après Nancy Gomes[39]), en France[40], au Japon[41], à Jersey (4,6 %[42]), au Luxembourg (9 %[43]), en Namibie[44], au Paraguay (10,7 % soit 636 000 personnes[45]), en Suisse (196 000 nationaux en 2008[46]), au Venezuela (1 à 2 %, soit 254 000 à 480 000 personnes[47],[39]) et aux États-Unis (0,24 % soit 687 126 personnes selon l'American Community Survey de 2007[48]) principalement en Floride[49], au Massachusetts[50], au Californie, au New Jersey[51], dans l'État de New York[51],[52] et à Rhode Island[53].

Statut officiel

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Statut officiel du portugais dans le monde.

Actuellement, le portugais est langue officielle en Angola, au Brésil, au Cap-Vert, en Guinée-Bissau, en Guinée équatoriale (depuis 2011), au Mozambique, au Portugal, à Sao Tomé-et-Principe, et au Timor oriental[54]. Il est également l'une des langues officielles de la région administrative spéciale de Macao (avec le chinois).

Le portugais est la langue officielle de plusieurs organisations internationales. La Communauté des pays de langue portugaise[54] se compose de neuf pays indépendants dont la langue officielle est le portugais. C'est également une langue officielle de l'Union européenne, représentant 3 % de sa population[55], du Mercosur, de l'Organisation des États américains[56], de l'Organisation des États ibéro-américains, de l'Union des Nations sud-américaines, et de l'Union africaine (depuis 2003[57]).

Deuxième langue

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L'Uruguay a conféré au portugais un statut égal à l'espagnol dans son système éducatif le long de la frontière nord avec le Brésil. Dans le reste du pays, il est enseigné comme matière obligatoire à partir de la 6e depuis 2008[58].

Il est aussi offert obligatoirement par les écoles secondaires en Argentine[59] et comme option au Venezuela[60], en Zambie[61], au Congo[62], au Sénégal[62], en Namibie[62], au Swaziland[62], en Côte d'Ivoire[62] et en Afrique du Sud[62].

Le portugais est aussi très important, et souvent parlé en seconde langue au Guyana, au Suriname, en Guyane et dans le Sud du Venezuela, autant de territoires frontaliers avec le Brésil.

Perspectives d'évolution

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Le portugais est une langue internationale qui, dans la liste hiérarchique des langues d'Abram de Swaan (en), fait partie des langues « supercentrales »[63].
Traduction de l'image : 1 langue hypercentrale (anglais) ; 13 langues supercentrales (arabe, mandarin, anglais, français, allemand, hindi, japonais, malais, portugais, russe, espagnol, swahili, turc) ; langues centrales (environ 100) ; langues périphériques (toutes les autres, 98 % des langues du monde).

Selon les estimations de l'UNESCO, la langue portugaise a le plus fort potentiel de croissance en tant que langue internationale en Afrique australe et en Amérique du Sud[64]. Les pays lusophones d'Afrique devraient compter une population s'élevant à 83 millions de locuteurs d'ici 2050. Au total, les pays de langue portugaise devraient compter 335 millions[65] de locuteurs cette même année[64].

Depuis que le Brésil a signé, en 1991, le traité du marché économique de l'Amérique du Sud (Mercosur) avec d'autres nations, comme l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay, et que le portugais en est la langue de travail, il y a un regain d'intérêt pour l'étude du portugais dans les pays d'Amérique du Sud[66]. Le poids démographique du Brésil dans le continent (51 %) continuera de renforcer la présence de la langue dans la région.[réf. nécessaire]

Même si, après la cession de Macao à la Chine en 1999, l'utilisation du portugais était en baisse en Asie, il redevient une langue d'avenir, principalement parce que le Timor oriental a augmenté le nombre de ses locuteurs au cours des cinq dernières années, mais aussi en raison de l'augmentation des liens financiers et diplomatiques chinois avec les pays lusophones[67].

Estação da Luz, musée de la langue portugaise, à São Paulo, Brésil.

En , le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo a annoncé la décision du gouvernement de faire du portugais la troisième langue officielle de la Guinée équatoriale, afin de respecter les exigences pour devenir membre à part entière de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP). Le portugais est donc devenu la troisième langue officielle du pays avec le français et l'espagnol, en 2011.

En , le Bosque de Portugal est créé dans la ville brésilienne de Curitiba. Le parc abrite le mémorial de langue portugaise, qui honore les immigrants portugais et les pays qui ont adopté la langue portugaise. À l'origine, il y avait sept nations représentées par des piliers, mais avec l'indépendance du Timor oriental, un autre pilier est ajouté pour ce pays en 2007[68]. En , le Musée de la langue portugaise, musée interactif sur la langue portugaise, est fondé à São Paulo, au Brésil, la ville comptant le plus grand nombre de lusophones dans le monde[69].

Les dialectes portugais sont des variantes n'ayant pas suffisamment d'écarts par rapport à la norme officielle pour être considérés comme des langues distinctes. Les différences entre les dialectes portugais sont, pour la plupart, la phonologie, la fréquence d'utilisation de certaines formes grammaticales et la distance entre les niveaux formels et informels.

Ces dialectes se répartissent en deux groupes, ceux apparentés au portugais du Brésil et ceux apparentés au portugais du Portugal. Pour des raisons historiques, les dialectes d'Afrique et d'Asie font partie du deuxième groupe, même si certains aspects phonétiques, en particulier la prononciation des voyelles atones, ressemblent plus au portugais du Brésil qu'au portugais du Portugal. Les différences ne nuisent cependant pas trop à la compréhension entre locuteurs de différents dialectes.

Dialectes portugais au Brésil.

Les tentatives de classification des dialectes du Brésil sont peu nombreuses et la plus importante a été faite en 1922 (et revue en 1953) par le philologue Antenor Nascentes[70] :

Dialectes du portugais au Portugal.

La classification généralement acceptée suit celle de Luís Filipe Lindley Cintra de 1971[74],[75] :

Langues dérivées

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  1. Crioulo cabo-verdiano[86] — créole du Cap-Vert.
  2. Damaense — Daman et Diu, Inde.
  3. Timorense[87] — portugais du Timor oriental.
  4. Goês — Goa, Inde.
  5. Guineense[88] — créole de Guinée-Bissau.
  6. Macaísta ou patuá[89] — patois macanais (Macao, Chine).
  7. Moçambicano[90] — portugais du Mozambique.
  8. Santomense[91] — Sao Tomé-et-Principe.
  9. Dialectes portugais de l'Uruguay.
  10. Le papiamento, est une langue créole des Antilles néerlandaises. Il est parlé à Aruba, Bonaire et Curaçao avec des variantes locales.

Pour le cas particulier du galicien, il forme avec le portugais le diasystème galaïco-portugais car il partage la même base structurelle et est mutuellement compréhensible. Il y a cependant deux courants idéologiques qui s'opposent pour dire que le galicien est un dialecte du portugais ou une langue différente.

Le courant officiel et majoritaire prône la différenciation, le galicien écrit suivant des normes proches de l'espagnol, rompant ainsi avec l'orthographe traditionnelle du galaïco-portugais médiéval.

Le courant minoritaire appelé « réintégrationniste » défend en raison de l'origine commune et de la grande similitude des deux langues, un rapprochement grammatical et orthographique avec le reste du monde lusophone afin d'éviter que le galicien ne finisse par être absorbé par l'espagnol, langue dominante dans l'espace espagnol. Le galicien est ainsi parfois appelé : galego-português, português da Galiza ou encore portugalego.

Le portugais s'écrit au moyen de l'alphabet latin complété par des diacritiques (le tilde sur les voyelles ‹ a › et ‹ o ›, qui est l'ancien signe médiéval marquant l'abrègement du /n/, par exemple pan (« pain ») est devenu pão ; cédille ; accent circonflexe ; accent aigu ; accent grave) et des digrammes ; ‹ nh › (équivalent à ‹ ñ › en espagnol ou au ‹ gn › français), ‹ lh › (équivalent à ‹ ll › en espagnol ou à ‹ gl(i) › en italien), ‹ ch › — dont les deux premiers, ‹ nh › et ‹ lh ›, sont des conventions graphiques empruntées à l'occitan[92]. Il existe quelques différences entre l'orthographe du Brésil et celle d'autres pays lusophones. Le portugais du Portugal n'utilisait pas, jusqu'à la réforme de 1990, les lettres k, w et y.

Réforme de l'orthographe portugaise

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Un projet d'uniformisation de la langue portugaise, visant à modifier l'orthographe de plusieurs centaines de mots, a vu le jour en 1990 sous le nom officiel d'« accord orthographique de la langue portugaise ». Ce traité international a été ratifié par le Portugal (1991), le Brésil (1995), le Cap-Vert (1998), Sao Tomé-et-Principe (2006), le Timor oriental (2009)[93] et la Guinée-Bissau (2009)[94]. Un « second protocole modificatif » permettant son utilisation dès la ratification par trois pays a été ratifié par le Brésil (2004), Cap-Vert (2005), Sao Tomé-et-Principe (2006) et le Portugal (2008). Il est donc techniquement en vigueur suivant le droit international depuis le [95]. Le parlement portugais a voté en 2008 pour un délai de six ans pour son implémentation tandis que le Brésil a légiféré en 2008, maintenant les deux orthographes valides jusqu'en 2012.

Les partisans de la réforme soulignent ses multiples avantages, parmi lesquels la simplification des recherches sur Internet et un jargon juridique uniformisé pour les contrats internationaux. Cette réforme ne concerne que 2 000 des quelque 110 000 mots que le lexique portugais standard comprend[96] ; cependant, 75 % des changements doivent être effectués par le Portugal affectant 1,6 % du lexique utilisé contre 0,5 % du lexique du Brésil[97]. Les autorités portugaises y voient un argument supplémentaire en faveur de leur vieille ambition de faire adopter le portugais comme langue officielle à l'Organisation des Nations unies, qui en comptent actuellement six (anglais, espagnol, français, chinois, arabe et russe).

Les changements au Portugal visent à rendre l'orthographe plus proche de la façon dont les mots sont prononcés en supprimant les consonnes silencieuses, comme le faisaient déjà les Brésiliens. Ainsi óptimo (très bon ou génial) devient ótimo et acção (action) devient ação. Le nouvel alphabet comporte vingt-six lettres grâce à l'ajout du k, du w et du y, pour accueillir des mots comme hacker et kwanza, la monnaie angolaise. Au Brésil, le tréma disparaît sauf pour les adjectifs dérivés de noms propres d'origine étrangère (mülleriano pour « de Müller »).

La plus grande partie du lexique portugais vient du latin. Il y a cependant des mots empruntés d'origine arabe, à la suite de l'occupation maure durant cinq siècles, et d'origine africaine et asiatique, adoptés durant les découvertes portugaises.

Mots d'origine arabe

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Plusieurs centaines de mots d'origine arabe entrent dans le lexique portugais entre le IXe et XIIIe siècles. Ceux-ci sont souvent reconnaissables à l'utilisation de l'article arabe a(l)- en début de mot, et incluent beaucoup de mots communs. Voici une liste non exhaustive de quelques mots à usage courant :

Mot portugais Traduction Mot arabe d'origine
azeite huile d'olive az-zeit (أَلْزيت) (l'huile)
azeitona olive az-zeitwn (الزيتون) (l'olive)
alcachofra artichaut al-ḫaršwf (الخرشوف) (l’épine de la terre)
açúcar sucre as-sukkar (السكّر) (le sucre)
aldeia village ad-ḍay’ah (الضيعة) (le village)
alface laitue al-khass (الخس) (la laitue)
almofada coussin al-muḫada (المخدة) (le coussin)
armazém entrepôt al-maḫzan (المخزن) (l'entrepôt)
alfazema lavande al-ḫazāmi (الخزامي) (la lavande)
alguacil huissier al-ḡazil (الغزل) (l'archer)
arroz riz al-aruz (الأرز) (le riz)
até jusque hatta (حتى) (idem)
cenoura carotte safunnāryah (سفنارية) (idem)
garrafa bouteille ǧarāfa (غرافة) (idem)
voici, il y a hā (ها) (idem)
marfim ivoire ‘aẓam al-fyl (عظم الفيل) (os d’éléphant)
oxalá pourvu que (littéralement Dieu veuille que) inch’Allah (ان شاء الله) (Si Dieu le veut)
refém otage rahan (رهن) (idem)
xarope sirop šrāb (شراب) (idem)

Autres mots

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Les peuples préromains (Celtibères, Lusitaniens et Gallaeci) ont légué un nombre très limité de mots, souvent communs avec l'espagnol. Quelques exemples sont : abóbora (citrouille) et bezerro (veau de moins de un an), du celtibère et cerveja (bière), du celte.

Quelques mots proviennent des peuples germaniques ayant occupé la péninsule Ibérique à partir du Ve siècle. La plupart de ces mots sont liés à la guerre : espora (éperon), estaca (pieu) et guerra (guerre), du gotique spaúra, stakka et wirro, respectivement. Des traces sont aussi trouvées dans des toponymes tels que Ermesinde, Esposende et Resende où « sinde » et « sende » viennent du germanique sinths (expédition militaire) et dans le cas de Resende, le préfixe re vient du germanique reths (assemblée).

À partir du XVe siècle et de l'expansion maritime du Portugal, des mots japonais, tel katana qui donna catana (machette), et cantonais, tel chá qui donna chá (thé) furent adoptés. Ce fut aussi le cas de certains mots des langues amérindiennes comme le taino (batata pour pomme de terre), les langues tupi-guarani (naná et le tupi ibá cati, respectivement deux espèces d'ananas, donnent ananás et abacaxi) et le guarani (tucan qui donne tucano « toucan »). Plus tard, d'autres mots d'origine africaine intègrent le lexique portugais comme cafuné (caresse de la tête), caçula (benjamin) et bungular (danser comme un serpent), qui viennent du kimbundu, respectivement kifumate, kusula et kubungula.

Finalement, un flux constant de mots d'autres langues européennes vient compléter le vocabulaire. Par exemple, melena (boucle de cheveu) et fiambre (jambon) viennent de l'espagnol ; crochê, paletó, batom (rouge à lèvres) et filete du français crochet, paletot, bâton et filet ; macarrão (macaroni), piloto (pilote), carroça (charrette) et barraca (baraque) de l'italien maccherone, pilota, carrozza, baracca ; et bife (steak), futebol, revólver, estoque, folclore, de l'anglais beef, football, revolver, stock, folklore.

Il y a un maximum de neuf voyelles orales et dix-neuf consonnes, bien que certaines variétés de la langue aient moins de phonèmes (le portugais brésilien comporte huit voyelles orales). Il y a également cinq voyelles nasales, que certains linguistes regardent comme allophones des voyelles orales, dix diphtongues orales et cinq diphtongues nasales. En tout, le portugais brésilien a treize voyelles[98],[99].

Le tableau de monophtongues du portugais de Lisbonne.
Le tableau de monophtongues du portugais de São Paulo[100].

Aux sept voyelles du latin vulgaire, le portugais européen a ajouté deux voyelles moyennes centrales, dont l'une tend à être élidée quand on parle rapidement, ainsi que l'e caduc du français (représenté sous la forme /ɯ̽/ ou /ɨ/ ou /ə/). Les voyelles mi-fermées /e o/ et les voyelles mi-ouvertes /ɛ ɔ/ sont quatre phonèmes distincts, qui se déclinent en diverses formes d'alternance vocalique. Comme le catalan, le portugais utilise l'articulation des voyelles pour faire un contraste entre les syllabes toniques et les syllabes atones : les voyelles isolées tendent à être fermées et parfois centralisées quand elles sont atones. Les diphtongues nasales se trouvent surtout à la fin des mots.

Consonnes du portugais[101],[102]
Bilabiale Labio-
dentale
Dentale Alvéolaire Post-
alvéolaire
Palatale Vélaire Uvulaire
Nasale m n ɲ
Occlusive p b k ɡ
Fricative f v s z ʃ ʒ ʁ
Spirante[103] j w
Latérale l ʎ
Battue ɾ

L'ensemble des consonnes du portugais est assez conservatif. Les affriquées médiévales /ts/, /dz/, /tʃ/, /dʒ/ sont fondues avec les fricatives /s/, /z/, /ʃ/, /ʒ/, respectivement, mais pas les unes avec les autres, et il n'y a pas d'autres modifications significatives de cet ensemble depuis lors. Cependant, certaines variétés dialectales et allophones notables ont surgi, parmi lesquelles :

  • Dans plusieurs régions du Brésil, /t/ et /d/ ont les allophones affriqués [tʃ] et [dʒ], respectivement, devant /i/ et /ĩ/. (Le français québécois connaît un phénomène similaire, avec des affriquées alvéolaires au lieu de post-alvéolaires. Le japonais et le polonais sont deux autres exemples).
  • À la fin d'une syllabe, le phonème /l/ a l'allophone [u̯] en portugais brésilien (vocalisation du L).
  • Dans plusieurs régions du Brésil et de l'Angola, l'intervocalique /ɲ/ est prononcé comme une spirante palatale nasalisé [ȷ̃] qui nasalise la voyelle précédente, de sorte que, par exemple, /ˈniɲu/ est prononcé comme [ˈnĩȷ̃u].
  • Dans presque tout le Brésil, les alvéolaires sifflantes /s/ et /z/ se produisent en distribution complémentaire à la fin des syllabes, et changent selon que la consonne qui suit est sourde ou voisée, comme en anglais. Mais dans presque tout le Portugal et dans certaines régions du Brésil (en particulier Rio de Janeiro), ces consonnes sibilantes sont postalvéolaire à la fin des syllabes : /ʃ/ devant des consonnes sourdes, et /ʒ/ devant des consonnes voisées (en judéo-espagnol, /s/ est également souvent remplacé par /ʃ/ à la fin des syllabes).
  • Il y a un nombre considérable de variations dialectales de la réalisation du phonème rhotique /ʁ/, tels que [r], [ʀ], [x], [χ], [h] et [ɹ].
  • Dans le nord et le centre du Portugal, les consonnes /b/, /d/, /ɡ/ peuvent être remplacées par les fricatives respectives [β], [ð], et [ɣ], à l'instar de l'espagnol.

Prononciation

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Prononciation

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Voyelles et diphtongues

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Graphème Position dans le mot Dialecte Transcription en API
a Non accentué Tous [ɐ]
Autrement Tous [a]
á/à Tous [aː]
â Tous [ɐ]
ãe/ãi Tous [ɐ̃j̃]
ão Tous [ɐ̃w̃]
am En fin de mot Tous
Autrement Tous [ɐ̃]
ã/an/ân/âm Tous
e Non accentué Tous [ɨ]
En fin de mot ou avant l Rio de Janeiro muet
Autres [ɨ]
Autrement Tous [e]
é Tous [ɛ]
ê Tous [e]
en Tous [ẽ]
em En fin de mot Tous [ẽj̃]
Autrement Tous [ẽ]
i/í Tous [i]
Tous [ĩɰ̃]
im En fin de mot Tous
Autrement Tous [ĩ]
in Tous
o Non accentué Tous [u]
Autrement Tous [o]
ó Tous [ɔ]
ô Tous [o]
õ/on Tous [õ]
õe Tous [õj̃]
om Tous [õw̃]
Tous [õ]
u, ú Avant une voyelle Tous [ũ]
Autrement Tous [u]
um/un Tous [ũ]

Consonnes et combinaisons de consonnes

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Graphème Position dans le mot Dialecte Transcription en API
b Tous [b]
c Avant e ou i Tous [s]
Autrement Tous [k]
ç Tous [s]
ch Tous [ʃ]
d Avant e non accentué ou i Tous [dʒ]
Autrement Tous [d]
dade Rio de Janeiro [dad]
Maputo
Luanda
Bissau
Autres [tadʒe]
f Tous [f]
g Avant e ou i Tous [ʒ]
Autrement Tous [g]
ge Avant e ou i Tous [ʒe]
Autrement Tous [ʒ]
gu Avant e ou i Tous [g]
Autrement Tous [gw]
h Tous muet
j Tous [ʒ]
l En fin de mot ou avant une consonne Tous [w]
Autrement Tous [l]
lh Tous [ʎ]
m Tous [m]
n Tous [n]
nh Tous [ɲ]
p Tous [p]
qu Avant e ou i Tous [k]
Autrement Tous [kw]
r En début de mot Rio de Janeiro [ɦ]
Lisbonne [ɣ]
São Paulo [x]
Maputo [ɾ]
Dili/Luanda [r]
Bissau [ħ]
En fin de mot Rio de Janeiro muet
São Paulo [ɹ]
Autres [ɾ]
Sinon Tous
rr Rio de Janeiro [ɦ]
Lisbonne [ɣ]
São Paulo [x]
Maputo [ɾ]
Dili/Luanda [r]
Bissau [ħ]
s En fin de mot

Avant c/f/p/t/q

Maputo [s]
São Paulo
Rio de Janeiro
Autres [ʃ]
Entre deux voyelles Tous [z]
Autrement Tous [s]
t Avant e non accentué ou i Tous [tʃ]
Autrement Tous [t]
v Tous [v]
x Entre e ou a accentué et une voyelle Tous [s]
Après l

Après une e en initiale ou atone

Tous [z]
Entre une voyelle et un a non accentué

(sauf si avant une syllabe nasale)

Tous [ʃ]
Autrement Tous [gz] ou [ks]
z En fin de mot Maputo [z]
São Paulo
Rio de Janeiro
Autre
Autrement Tous [ʒ]

Grammaticalement, le portugais se distingue de la plupart des autres langues romanes par l'existence d'un subjonctif futur servant à exprimer l'éventuel du futur (Se tiveres dúvidas, liga-me. : « Au cas où tu aurais une question, appelle-moi. ») et par la conjugaison de l'infinitif avec son sujet dans les propositions infinitives. À noter que l'espagnol ancien possédait également un subjonctif futur. Consulter l'article détaillé sur la conjugaison portugaise pour plus de détails.

Freddie parle portugais
Sara parle portugais
Parle portugais
Mot Traduction Prononciation
terre terra [ˈtɛ.rɐ]
ciel céu [ˈsɛw]
eau água [ˈag.wɐ]
feu fogo [ˈfo.gu]
homme homem [ˈɔ.mẽj]
femme mulher [mu.ˈʎɛɾ]
manger comer [ku.ˈmeɾ]
boire beber [bɨ.ˈbeɾ]
grand grande [ˈgɾɐ̃.dɨ]
petit pequeno [pɨ.ˈke.nu]
nuit noite [ˈnoj.tɨ]
jour dia [ˈdi.ɐ]
maison casa [ˈka.zɐ]
  • Je suis perdu(e). Je cherche la gare. : (Eu)[104] estou perdido(a). (Eu)[104] estou à procura da estação ferroviária.
  • Je suis de France. : (Eu)[104] sou da França.
  • Cent un : Cento e um
  • Mon cousin vient d'arriver. : O meu primo acabou de chegar./O meu primo acaba de chegar.
  • J'aime les pâtes. : Gosto de massa.

Notes et références

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  1. https://www.worldometers.info/world-population/portugal-population/
  2. Ethnologue [por].
  3. https://www.britannica.com/summary/Romance-languages
  4. https://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/langues_romanes.htm
  5. (pt) « Português, a língua mais falada do Hemisfério Sul ».
  6. http://www.worldpopulationstatistics.com/population-of-south-america-2014/
  7. http://www.ethnologue.com/statistics/size «Summary by language size»
  8. a b et c (pt) "O Valor Económico da Língua Portuguesa" - Observatório da Língua Portuguesa
  9. (es) François Cadiou, Hibera in terra miles : Les armées romaines et la conquête de l'Hispanie sous la République (218 – 45 av. J.-C.), Madrid, Casa de Velázquez, coll. « Bibliothèque de la Casa de Velázquez », , 852 p. (ISBN 978-84-96820-07-4, lire en ligne)
  10. Influência árabe na língua portuguesa
  11. Jean-Marie Klinkenberg, Des langues romanes : Introduction aux études de linguistique romane, Bruxelles, De Boeck Supérieur, coll. « Champs linguistiques », , 2e éd., 313 p. (ISBN 2-8011-1227-5, présentation en ligne)
  12. L'Empire portugais d'Asie, de Sanjay Subrahmanyam, éd. maisonneuve et Larose, 1999.
  13. Bec 1970, p. 185-395
  14. a b c et d Bec 1970, p. 316
  15. a b c d e et f Bec 1970, p. 317
  16. Bec 1970, p. 334
  17. Bec 1970, p. 319
  18. Bec 1970, p. 347
  19. En catalan l'opposition n'est maintenu que dans deux dialectes consécutifs implantés au XIIIe siècle, le baléare et le valencien
  20. (pt) « Instituto Nacional de Estatistica, Censos 2011 », sur ine.pt (consulté le ).
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  28. (pt) Adelardo Medeiros, « A língua portuguesa — Guiné-Bissau ».
  29. (en + pt + zh) Bureau des statistiques et recensement de la RASM, « Résultats globaux du recensement intercalaire de 2006 », (consulté le )
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  32. (en) Frederick Noronha, « The Portuguese Experience: The Case of Goa, Daman and Diu »
  33. (pt) António Pina, « Portugueses na África do Sul », Janus,‎ (lire en ligne)
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  35. Voir en anglais sur le site de l'Australian Bureau of Statistics : « Language Spoken at Home from the 2006 census »
  36. Jacques Leclerc, « Bermudes »
  37. « Population selon la langue maternelle, par province et territoire (Recensement de 2006) », Statistique Canada
  38. Dont 124 325 à Toronto, voir « Portuguese, Arrival and Settlement », dans Encyclopedia of Canada's Peoples, The Multicultural History Society of Ontario (lire en ligne)
  39. a et b (pt) Nancy Gomes, « Os portugueses nas Américas: Venezuela, Canadá e EUA », Janus,‎ (lire en ligne)
  40. Le recensement de 1999 estime à 580 000 le nombre de personnes dont c'est la langue maternelle et celui de 2007 parle de 490 444 nationaux, voir « Répartition des étrangers par nationalité ».
  41. (pt) « Japão: imigrantes brasileiros popularizam língua portuguesa », Correio do Estado,‎ (lire en ligne)
  42. Selon le recensement de 2001, voir (en) « Jersey », The World Factbook (consulté le )
  43. (en) « Eurobaromètre Spécial 243 "Les européens et leurs langues" », Commission européenne, (consulté le ), p. 6, ou le résumé en français.
  44. Environ 1 % de la population, surtout des réfugiés angolais dans le nord du pays.
  45. (en) « Languages of Paraguay », sur ethnologue.com
  46. Rosita Fibbi, « Les Portugais en Suisse », Office fédéral des migrations, (consulté le )
  47. (en) « Languages of Venezuela », sur ethnologue.com
  48. (en) Ana Maria Carvalho, « Portuguese in the USA », dans Kim Potowski, Language Diversity in the USA, Cambridge University Press, , 346 p. (ISBN 978-0-521-74533-8)
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  51. a et b (en) « Twentieth-Century Arrivals from Portugal Settle in Newark, New Jersey », sur Hispanic Reading Room of the U.S. Library of Congress
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  72. L'homme qui parle dans ce fichier audio vient de Rio, et il évoque ses expériences avec les accents Nordestino et Nortista.
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  93. (pt) « Acordo Ortográfico: Timor-Leste é o quinto membro da CPLP a ratificar documento », Expresso,‎ (lire en ligne).
  94. (pt) « Parlamento guineense ratifica por unanimidade Acordo Ortográfico ».
  95. (pt) « O Acordo Ortográfico já está em vigor? Em que países? ».
  96. (pt) « Accord orthographique de la langue portugaise ».
  97. (pt) « MEC se prepara para a unificação ortográfica da língua portuguesa ».
  98. [réf. à confirmer] (pt) Cette information est issue de l'article « Português brasileiro » sur Wikipédia en portugais.
  99. Handbook of the International Phonetic Association pg. 126-130; cette référence vaut pour l'ensemble de la section.
  100. Harvcoltxt, Barbosa et Albano 2004, p. 229
  101. (en) Madalena Cruz-Ferreira, « European Portuguese », Journal of the International Phonetic Association, vol. 25, no 2,‎ , p. 90—94 (ISSN 0025-1003, DOI 10.1017/S0025100300005223, résumé)
  102. (en) Plínio A. Barbosa et Eleonora C. Albano, « Brazilian Portuguese », Journal of the International Phonetic Association, vol. 34, no 2,‎ , p. 227—232 (DOI 10.1017/S0025100304001756, résumé)
  103. (en) Arlo Faria, « Applied Phonetics: Portuguese Text-to-Speech », sur University of California, Berkeley, (consulté le ), p. 7
  104. a b et c L'usage des pronoms personnels sujets est facultatif en portugais : la personne est le plus souvent déterminée par la conjugaison. Cependant, leur omission peut être source de malentendus.

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Bibliographie

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  • Paul Teyssier, Manuel de langue portugaise : Portugal–Brésil, Klincksieck, 1976. Réédité dans la collection « librairie Klinc », éd. Klincksieck, 2002.
  • Pierre Bec, Manuel pratique de philologie romane, t. 1, Paris, Picard, coll. « Connaissance des langues », , 568 p..
  • Edwin B. Williams, Do latim ao português. Fonologia e morfologia históricas da língua portuguesa, Tempo brasileiro, Rio de Janeiro, 1961.

Articles connexes

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Liens externes

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